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Il était une fois, une hôtesse de caisse...

30 août 2011

Dernier mot

Bonsoir !

 

Malgré mon absence d'écriture, mon blog est toujours visité quelques fois chaque jour. Je continue de temps en temps à regarder les mots clef, et certains me font bien rire !

 

J'avais dit, dans plusieurs précédentes interventions, que je donnerai le résultat de mes notes sur les prix. Alors, plutôt que de vous mettre des images où vous n'y verrez rien, je vous donne un lien pour télécharger le document excel que j'ai fait. Rien de méchant, donc si vous voulez vous l'approprier... je m'en contre fiche.

 

http://www.megaupload.com/?d=J9CXIQB6

 

Pour ceux qui ne connaissent pas: ouvrer le lien, et attendez le nombre de secondes indiqué. Le téléchargement gratuit sera alors disponible. Il est moins rapide que le payant, mais au final vous avez quand même le fichier !

 

 

Dimanche, je m'envole pour la Guyane !

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3 juillet 2011

J+1

Et voila, c'est fini !

Je suis même partie en courant, hier.

 

Maintenant, l'été, et puis en septembre, retour sur les bancs de l'école. Je me suis promis que si je devais travailler à nouveau pour la grande distribution, c'est que j'aurai réellement la corde financière au cou sans autre choix possible. Vaccinée, comme on dit. J'ai à nouveau appris que je n'avais pas la fibre commerciale: je ne suis vraiment pas faite pour être au contact avec le client. Certains l'ont, pas moi.

 

Bilan de ces quelques neuf mois?

Mes objectifs ont été atteint:

EOS 7D: check.

Caisson Nauticam et tralala: check.

Evolution personnelle: check.

Rajout d'une ligne importante sur le CV: check.

Toute une année avec un choeur: check.

Cours de chant, et progrès personnel: check (contre-mi dièse atteint).

 

 

La suite?

Septembre: Kourou (si acceptée), octobre-mi novembre: Nancy, mi-novembre décembre: Paris (HEC), janvier-mars: Montpellier. Après? Mystère.

Cet été, si ça se fait (recherches en cours), voyage plongée en Indonésie à Lembeh (paradis de la macrophotographie, ce que j'aime), ou quelques jours quelques part si ça ne se fait pas: Malte, Chypre, ou plus proche (mais pas forcément moins cher): Frejus ou le coin, ou de l'autre côté: Banyuls et le coin.

Poussée par la prof à force de compliments et de discussion: dès que je peux, j'essaie de passer le concours d'entrée au conservatoire pour le chant. Après un essaie (suivant moulte répétition) de "En sourdine" (texte Verlaine, mis en musique par Fauré), elle m'a dit que si elle faisait partie d'un jury et qu'une candidate chantait comme je venais de le faire, elle la prendrait. J'aime ça, alors je le ferai. Et si on me dit "trop vieille"... J'ai bien lu qur Pokora avait triché sur sa date de naissance pour son concours à pop star, hein. Pourquoi pas moi. Ne croyait pas avec ça que je sois une fan de ce type, hein !

 

Plein de voyages à faire, des évolutions sur mon appareil photo à faire, le conservatoire, la fin des études, le boulot... Le programme des années à venir est chargé !

 

 

Fiiiinniiiii !

30 juin 2011

J-2

Les surprises continuent !

 

Aujourd'hui, j'ai eu la surprise de me faire engueuler pour "mauvaise gestion de ma caisse". Autrement dit, j'ai eu le malheur de demander de la monnaie. Vicieuse que je suis.

 

Lors de l'arrivée en début de journée (qui peut être à 17h30 selon les jours...), on retire notre fond de caisse. 75€ en pièce, 75€ en billet, soit 150€ en caisse au début. A nous de tenir avec ça tout la journée.

C'est pour ça, en plus de l'explication fournie dans le post les conernant, que les caisses moins de 10 articles ne sont pas aimées. Parce que les gens se croient obligés de payer en liquide. 4h à cette caisse, et votre monnaie fond comme neige au soleil.

Aujourd'hui, 8h de caisse. Un autre cadeau, avec la fermeture du jour. 8h de caisse, dont 4 en caisse rapide. Entre midi et deux, qui plus est. Ma monnaie a tenu le coup de la caisse rapide, mais est arrivé à bout de souffle pour ma seconde fournée de 4h.

Les 50cts sont finis, j'attaque les 20cts et 10cts.

Les 10cts montrent des signes de faiblesse, j'alterne avec des 5cts pour les soulager. Les 2cts commencent à fatiguer.

Les 10cts sont morts. Les 20cts ont une sale tête, les 2 cts sont morts également, les 1ct fatiguent.

 

Je regarde mon tirroir: il me reste deux 2€ et 1€ pour finir confortablement, je n'ai plus de 50cts, ni de 10cts, ni de 2cts. Les 20cts ne sont plus que deux, les 5cts soufflent mais résistent, les 1cts sont en voie de disparition.

 

"Oui, je voudrai avoir de la monnaie, je n'ai plus grand chose. il me faudrait au moins des 10cts et des 2cts.

"Tout ça?!

Si je lui disais...

"Je ne peux pas te donner de monnaie, tu vas nous remplir les machines après.

Elle parle de la fabuleuse machine au fond du magasin qui compte nos caisses pour nous. Et qui accepte un nombre limité de pièces de chaque type.

"Mais je ne vais bientôt plus pouvoir rendre la monnaie, il reste 2h encore avant la fermeture.

"Mais tu dois demander l'appoint aux clients.

"Ils ne l'ont pas.

J'ai envie de lui rappeler qu'un commerçant n'a pas la possibilité légale de refuser un paiement en liquide (sauf si... mais ce n'est pas le cas lorsqu'on vous tends un billet de 50€ pour payer 1.26€)

Silence radio.

"Je fais comment, si je ne peux pas rendre la monnaie?

Lorsqu'on vous prends pour un idiot, assumez: soyez idiot.

Pas de réponse, et téléphone raccroché. Merci cheffe.

 

Je ne me prive pas pour vider mon sac au client du moment, qui n'a pas grand chose non plus à répondre. Je suis idiote, et seule. Mais ce n'est pas grave, ça ne tue pas.

 

Un client passe, il paie en liquide. Je lui demande l'appoint, ou au moins les centimes. Il n'a pas. Cool.

Plus de 50cts, plus de pièce de 20cts, deux de 10cts, plus de 2cts. Les 2€ et 1€ rigolent en voyant les cases vides à côté d'eux, et les 1cts tremblent devant leur extinction imminente, tout comme les 5cts.

Je dois rentre 2,98€. Rapide visionnage: 2+50+40+5+2+1. Pièce de 2€: check. Pièce de 0.50€: 2*10 + ... Aie. Et c'est parti, je compte. 20 +5, +5, +5, +5, +5, +5, les pièces se font rares... +5, +5, +5, +5, +5, +5. Ayé! J'ai mon 90cts ! Il me reste les 8cts. Par chance, il me reste une pièce de 5cts. Ca sera donc 5+3*1cts, qui font 2.98€. Monnaie rendue, caisse vide !

 

"Je n'ai plus de monnaie hormi des 2€ et 1€. Je fais quoi?

J'aurai du ponctuer ma phrase d'un "agah" un peu couillon pour illustrer la chose.

"Comment tu fais quoi?

"Ben je n'ai plus de quoi rendre la monnaie.

"Et ben tu continues! Tu veux faire quoi d'autre?!

Recevoir un panneau "chèque et carte bleue", peut-être? Aller compter ma caisse et rouvrir en tant que tel? Recevoir des rouleaux de monnaie? Je ne sais pas, la cheffe est sensé connaître le système...

Téléphone raccroché, je raccroche à mon tour en espérant que mes clients à venir aiment leur CB ou leur chéquier.

 

Ce fut le cas. J'ai réussi à passer ma carte de fidélité version employé sur deux caddies. Résultat? 14€ crédités dessus. Là par contre, j'ai de quoi me faire taper sur les doigts.

Tant pis, ils ont deux jours pour m'engueuler, après je ne suis plus là.

 

Et puis, pour continuer dans la lancée des surprises, j'en ai une, à effet hypothétique, et à date indéterminée. Demain matin: piquouse préventive en vue d'un voyage (qui fait partie de la formation du mastère) à Kourou en septembre: fièvre jaune.

Tout ceux que je connais qui l'ont fait on été malade. Le serai-je? J'aimerai bien. Samedi matin:

"Bonjour, c'est moi ! Je suis malade, j'ai la fièvre jaune, je ne viens pas !

Ça ne serait pas tout à fait le cas, mais je serai ravie de déformer alors la réalité pour saper mon dernier jour !

 

J-2.

29 juin 2011

Vilain petit canard !

Depuis lundi, nouvelle tenue en caisse.

 

Une magnifique veste orange, t-shirt noir et pantalon noir. Nous sommes... non, elles sont vraiment très belles, les caissières. Elles? Oui, parce que moi, je reste en veste bleue et t-shirt blanc. Parce que samedi, j'ai fini. Je ne suis pas la seule dans ce cas, mais je suis la seule à être restée en bleue.

Chaque fois que je croise une cheffe, j'y ai droit.

"Mais pourquoi tu n'as pas la nouvelle tenue?!

"On m'a dit que je restais en bleu.

"Ah bon et pourquoi?

"Je pars à la fin de la semaine.

"Ah !

Dois-je te, vous, rappeler que c'est vous qui avez décidé de ça...

 

Lundi soir, diner de fin d'année du choeur (ou j'ai eu droit à des félicitations de la part du chef... wahoo), retour tard, au lit à 1h du matin passée. Pour cause d'inventaire durant la nuit, nettoyage des rayons de 6h à 10h le mardi, dont je fais partie. Quelque peu zombie alors. Je peux vous dire que les producteur de cassoulet ont l'imagination fertiles lorsqu'il s'agit de diversifier leur offre.

 

De mardi, jusqu'à la fin de la semaine: le vilain petit canard pour la tenue.

 

Mercredi, cf le post précédent.

 

Quelles seront les surprises des trois derniers jours?!

29 juin 2011

J-3

9h-12h ; 13h-16h.

 

"Tu t'ouvres à la 20.

Allez mesieurs... Hum non. La caisse 20 va ouvrir. J'y vais.

Première cliente, trois paires de chaussures. Indécise, elle les regarde à tour de rôle devant ma caisse, et moi qui la regarde entre deux bâillements.

"Je ne prends pas celle la.

Je hausse les épaules.

"Je vous la laisse là.

Faites donc...

Je passe ses articles, puis ses deux paires de chaussures restantes. Une n'a pas de code, j'appelle la caisse centrale. La cheffe qui y est décroche, et laisse le combiné sur un bureau: je n'ai personne au bout, ça ne sonne plus, mais j'entends qu'elle papote. Merciiii.

Les minutes tournent, la cliente s'énerve.

"Incroyable ! Pour une fois qu'il n'y a personne, c'est à la caisse qu'on nous fait chier ! A croire qu'ils veulent qu'on reste dans le magasin le plus longtemps possible ! C'est du grand n'importe quoi !

Servez-vous de vos neurones, si vous en avez... Du temps en rayon est plus rentable que du temps en caisse.

"Non mais, quelqu'un va venir là? C'est hallucinant, il y a une étiquette, il y a un prix barré, un prix, un code, ça devrait vous suffire !

1-0-0-1-1-0-0-....... Moi pas être ordinateur. Moi pas lire code. Je préfère rester silencieuse, le bout du magasin étant subitement particulièrement intéressant.

"C'est bon, laissez tomber, je ne les prends pas. Après faut pas s'étonner de ce qu'on pense de vous !

Je vous renvoie le compliment...

"Mercibonnejournéeaurevoir!

Adieu, plutôt.

 

Les clients se suivent et se ressemblent, les minutes se suivent et sont longues. Plus que deux heures, plus qu'une heure et demi, plus qu'un heure, plus qu'une demi heure.

Hum... Je n'ai qu'une heure pour manger, il faut que je rentre, je dois partir à l'heure sinon ça va être la bousculade. J'appelle pour le dire... je n'appelle pas...

Driiiing

"Oui?

"Je te garde sur ta coupure, j'ai trop de monde là.

"Trop de monde? J'ai trois caddies là...

"Oui, c'est ce que je dis, il y a trop de monde.

Vtf si j'ose dire. Et bien non, je n'ose pas. Donc en bonne poire que je suis, je reste. Elle ne m'a pas demandé mon avis, de toute façon... Je suis gâtée pour la dernière semaine.

 

12h passe, les clients aussi. Je tire la tronche, mon estomac gronde: je n'ai pris qu'un petit petit-déjeuner, en pensant manger à midi passé. Et je n'ai pas le moindre argent sur moi. Il va falloir que j'attende jusqu'à 15h. Merciiii le cheffe. Les trois caddies d'attente, je te les ferai manger.

12h30, je me dis que j'attends 13h pour téléphoner pour grimper en (re)pause. Une collègue copine passe, je lui demande si elle n'a pas 5€ à m'avancer pour que je puisse manger. Par chance, elle les a. Merci (x3) à la cheffe.

13h, je téléphone.

"Ah non, désolée, tu ne peux pas y aller, j'ai trop de monde.

"J'ai deux caddies...

"Je n'arrive pas à faire partir celles qui doivent partir, donc non, je ne peux pas te faire monter en pause.

Vtf².

13h30, je téléphone à nouveau, exaspérée.

"Je peux y aller, maintenant? La caisse perso est fermée...

Cette caisse est située en fond de magasin, et permet au personnel, entre 12h et 13h30, de ne pas passer aux caisses pour les clients. Pratique.

"C'est pour manger?

Non, m'acheter des tampax.

"Oui.

"Je te rappelle.

La dernière fois qu'elle m'a dit ça, elle l'a fait 20min après.

J'ai trois larmes qui coulent, preuve non pas que j'ai faim et que je suis incapable d'attendre 1h de plus que d'habitude, mais qui soulignent à quel point j'en ai marre de ce job et que je n'ai qu'une envie: qu'il se termine. Une cliente gentille passe alors et essaie de me réconforter.

Les clients d'après poussent, elle s'en va. Bizarrement, pas moins de cinq minutes après son départ, une cheffe (pas celle de la caisse centrale), vient prendre ma place pour que je puisse monter. Coïncidence, ou pas, je ne sais pas. Je monte.

 

Je retourne à mon poste, après avoir avalé rapidement mon déjeuner (merci la collègue). Celle qui a pris ma place n'y est plus. Si j'avais su, j'aurai prolongé ma pause rien que pour me venger.

A peine ai-je refermé mon ilot, qu'une cliente -qui est déjà passé plusieurs fois à ma caisse- demande:

"Vous ouvrez?

"Oui.

Elle est vicieuse, celle là. Elle ne comprends pas les promos, aucune, et ne prends que de l'eco+. Elle aime bien s'amuser aussi avec les étiquettes.

Je scanne ses articles. Arrive un boite d'un ventilateur... eco+. Il fait chaud, rien de plus normal que cet achat.

"Faitout 18cm, tous feux dont induction.

7.98€

Perdue dans mes pensées, je ne remarque rien, le ventilateur part dans le caddie. C'était le dernier article, erreur stratégique de la part de la cliente.

Je lève les yeux pour appuyer sur total, et vois ce faitout. Un faitout? Où ça? Je n'ai pas passé de faitout... Ah, c'est le dernier article scanné qui est... le ventilo.

"Vous pouvez me redonner le ventilateur, s'il vous plait?

Je l'attrape, regarde l'étiquette, et oh, il y a bien marqué faitout sur cette dernière... qui est bien de traver. Aha ! Aujourd'hui, j'ai des ongles, ça tombe bien ! Je commence à décoller l'étiquette du soit disant faitout, et tombe sur une tout autre étiquette... avec juste un code, que je scanne.

" Ventilateur ....

44.99€.

Aha. Owned.

"C'est mieux !

La tête de la cliente a alors réussi à me faire sourire. Ma victoire de la journée. Alerter la sécurité pour qu'elle vérifie les vidéos? Faut pas rêver non plus. On se venge comme on peut.

 

La fermeture de caisse est une fine stratégie. Attendre 15min avant l'horaire de fin de journée (5min pour une coupure), ou anticiper selon l'arrivée des caddies?

Je choisis l'option 2. La cheffe en caisse centrale a changée, c'est une vieille qui est certes très gentille, mais pas très fut-fut.

Un caddie arrive.

14h43, j'appelle.

"Je peux fermer? Je finis à 15h.

"Je regarde et je te rappelle.

Ayé, encore ! J'ai déjà eu, tout comme avec l'autre. Je prends les devants et allume le "fermé" au dessus de ma caisse. Un autre caddie arrive tout juste.

"Bonjour madame, la caisse est fermée!

Et toc.

La cliente est rapide, tant mieux. 14h48, je ferme. Je fais le ménage de ma caisse.

14h53: driiiiinnng!

"Oui?

"Tu peux fermer.

Wahoo.

"Ok.

14h55: j'arrive en caisse centrale. La cheffe, la pas très fut-fut, ne remarque pas qu'en deux minutes, j'ai eu le temps de passer mes derniers clients, nettoyer ma caisse, et la fermer. Je suis super efficace, moi !

 

14h57, je pointe, et m'en vais.

 

Plus que trois jours.

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23 juin 2011

Une bonne caissière ne doit connaître que sa caisse !

Il faudrait que j'essaie de rédiger les dix commandents d'une caissière. Version ironique ou pas, les deux peut-être? Bref !

 

Une bonne caissière ne doit connaître que sa caisse.

C'est bien connu, un idiot ne peut connaître beaucoup de chose. Le moins il sait, plus son statut d'idiot est justifié. Et plus il est idiot, moins il en sait. Et hop, programme en boucle.

 

Premier jours des soldes.

Qui a inventé les soldes? Qui a idée de les faire le premier jour, un mercredi? Lorsque moi, je fais les soldes, c'est trois jours avant qu'elles ne se terminent, et quand il ne reste plus qu'un petit coin du magasin dédié. Quand il n'y a plus personne, quand tout est déjà parti !

Je n'aime pas les soldes.

Donc venir bosser un jour de solde, lorsqu'il y a tout un rayon textile, ça ne me dit rien du tout ! Je suis de mauvais poil.

 

 

Le client qui arrive avec les bras chargés d'habits ne veut surtout pas les poser sur le tapis parcequ'ilestsaleuh ! Il croit que mes mains sont propres, elles. Loupé. Cinq pantalons, six chemises, trois ensembles pour madame, bref il a acheté tout le magasin. Il me tends tout ça, en espérant que rien ne va frôler le tapis. Encore loupé. La caissière n'a que deux mains ! Une, deux ! Pas trois, et encore moins quatre ! Donc inutile de penser qu'elle puisse tenir tout ce que vous venez de lui donner, les scanner, les tenir et vous donner un "petit sac plastique" (cf. "je pastique, tu plastiques, il plastique..."!) en même temps. Et non, si elle les pose sur son imprimante parce que sinon c'est par terre, vos habits ne seront pas plus sales ! Pas plus propres, en tout cas.

Si vous voulez des fringues, allez les acheter dans les magasins de fringues ! Ou alors n'engueulez pas la caissière parce qu'elle ne sait pas plier vos chemises ! Je n'ai pas d'homme à la maison, et si c'était le cas ça ne changerait rien, mes t-shirt ne sont pas repassés, mes jeans non plus, je n'ai jamais réussi à plier un t-shirt comme il faut, alors une chemise ! Pliez-la vous même !

 

 

Parmi les fous furieux des soldes, il y en avait aussi qui faisaient leurs courses. Un mercredi après-midi: c'est sortie. Au bord de l'eau, il y a les activités aquatiques. Après, on rentre, et on mange. Avant de manger, on achète à manger ! Et si on ne prends pas une douche après son activité aquatique, on a une sale tête. Les cheveux, surtout.

La caisse (et non la caissière..) n'avance pas très vite, donc ça papote dans la file.

- Et tu as vu cette blennie? Avec ses cornes et tout ! Trop belle, vraiment !

Là, mes oreilles se deressent. Blennie, j'ai bien entendu? Des plongeurs...

- Oh ouai  ! Et la scène entre la pieuvre...

On dit poulpe, pas pieuvre.

- ... et les crabes !

Etrilles.

- ... c'était super aussi !

- Qu'est-ce qu'ils faisaient?

- Je ne sais pas !

- Bonjour messieurs.

- Bonjour.

Je scanne leurs affaires.
- Vous avez vu un poulpe?

Question bête pour ouvrir une éphémère conversation.

- Oui ! Sous l'eau, on est allé plonger cette après-midi.

- Ah ! Ça devait être bien.

- Oh oui ! C'est super, la plongée ! Mais vous ne devez pas connaître.

Je réponds, je ne réponds pas... Mode du jour: blasée et chieuse. Je réponds.

- Si si, je connais. Je suis niveau 3, j'ai plus de 300 plongées. Votre poulpe, il essayait de manger votre étrille. C'est son menu préféré. D'habitude c'est de nuit de telles scènes.

- Ah.

Fin de la conversation. Etais-je alors une alien pour eux? Probablement.

Sois belle, souris, et tais-toi !

19 juin 2011

Caissière à bac +5

L'avantage de travailler dans un hyper juste à côté de chez soi, c'est qu'on n'a pas beaucoup de trajet à faire. Le désavantage, c'est qu'on peut croiser des personnes qu'on aimerait ne plus voir.

 

Samedi après-midi, le monde habituel de la fin de la semaine. Un coup d'oeil aux caisses devant lorsque le client est en train de payer: il faut bien regarder quelque part. Et là, la boule au ventre. Voilà bien, à deux caisses de la mienne, LE con que je ne pouvais pas encadrer en prépa. Celui qui se foutait de moi parce que j'avais eu 2 à une colle de physique, celui qui se foutait de moi devant tout le monde parce que soit disant je trichais sur mes notes (j'aurai bien aimé qu'il me dise comment je faisais, histoire de le faire aux concours), celui qui sortait avec la fille grande gueule qui ne m'aimait pas non plus (parce que je lui avais pris sa place lors d'un TD de math, oh la garce que je suis). Bref, le Con. Celui que je ne veux plus voir, par perte de temps.

 

Je me cache derrière ma caisse, espérant qu'il ne voie pas. Au final? Je ne sais pas s'il m'a vue. J'ai envie de répondre par l'affirmative, mais n'en suis pas sure du tout.

Qu'il revienne en essayant de me voir pour se foutre de moi à nouveau ne m'étonnerait pas. Quand on est con, on est con... Ma réponse est prête à son "qu'est ce que tu deviens?" narquois:

- Oh, rien d'extraordinaire. Je suis ingénieure, en coupure d'étude, en septembre je vais à Nancy à l'ENGREF, avec des élèves qui sortent de l'X ou de Grignon, je vais aller à HEC pendant deux mois. Je suis soprane lyrique pro et j'écume les concerts du coin, je suis photographe pro en plongée, j'ai plusieurs reportages à faire pour des journaux spécialisés. Donc être caissière me permet de me reposer. Rien d'extraordinaire. Et toi? Tu as passé après 5 ans la barre des 15/5 en tennis?

 

Sale con.

19 juin 2011

Derniers jours

Tic tac tic tac... à nouveau ! Mais dans le bon sens cette fois.

C'est officiel, c'est bientôt fini. Les papiers sont signés, lundi à la poste pour homologation, et normalement c'est bon. Le directeur m'a demandé, avant de me les faire signer:

" Sur et certain? Pas de regret?

Et ma réponse est venue le plus naturellement:

" Absolument certaine, aucun regret.

 

Donc c'est bientôt fini ! Bizarement, j'ai beaucoup moins de mal à y aller, et arrive presque à m'amuser en caisse. Je garde le vidage de sac pour la dernière semaine: j'ai hate.

12 juin 2011

Seule à bord.

Jusqu'à présent, j'avais une collègue qui voulait à tout prix se faire virer. On en discutait à voix basse en caisse, dans les couloirs ou en salle de pause lorsqu'on s'y croisait et qu'on y était seule.

Elle me l'avait dit courant mai, et voulait se faire virer "le plus vite possible en juin" car elle pouvait pas tenir plus. Elle avait vu la cheffe, qui lui avait dit qu'un entretien avec le directeur du magasin serait planifié. Depuis, lorsqu'on en parlait, elle fulminait que toujours rien n'ait eu lieu.

Hier, je reviens de coupure à 17h30, et la croise alors dans le couloir. Je commence à descendre l'escalier menant au magasin, elle me souffle:

- Viens, il faut qu'on parle.

Tant pis si j'ai 5min de retard, je remonte et la suit. Discussion à voix basse dans le couloir.

Elle m'explique alors qu'elle vient de voir le directeur et la cheffe. Enfin. Elle est enfin virée. La version officielle: elle démissionne. La rupture conventionnelle? Refusée, parce que "la maison ne fait pas." Radine, la maison, jusqu'au bout. Suite à ma question, elle me dit que ce soir elle termine, son bonheur (si j'ose dire) se lit sur ses traits, je m'imagine dans deux-trois semaines à sa place. La procédure se passera par lettre recommandée, les trois nécessaires dans la procédure légale. C'est donc concrètement une desertion de poste, officiellement une démission. Pas de prime de départ, d'après ce que je crois.

Il faudra que je pose beaucoup de questions à cet entretien avec la cheffe et le directeur.

- Rupture conventionnelle? Je ne suis pas, officiellement, au courant que la maison ne fait pas.

- Prime de départ même si désertion de poste?

- Délai des lettres avec accusé?

- Suite à trouver...

Et surtout: argumentation pour tenter malgré tout la rupture conventionnelle. J'ai cherché pas mal d'informations sur internet la concernant. A part la prime, soit calculée sur l'ancienneté, soit dite dans la convention collective, je ne sais pas ce que l'employeur doit payer. Si un de mes lecteurs le sait, je lui en saurai gré de me le dire dans un commentaire.

 

Maintenant, je ne sais pas qui d'autre veut se faire virer dans le mois. Je crois bien être la seule. Le mois prochain, par contre, non.

Si le 15 juin je n'ai aucune nouvelle, je relance.

8 juin 2011

Mot clef - troisième session

Malgré l'heure tardive (presque minuit, je commence à 9h demain, mais retour de répétition du choeur (concert la semaine prochaine)), je me sens obligée d'écrire quelques lignes.

 

J veut devenir hotesse d caisse

 

On n'a jamais précisé que l'orthographe (pardonnez-moi mes fautes ici, c'est plus de l'inattention et absence de relecture qu'un manque de connaissance) était nécessaire pour être caissière. Donc... vas-y, fonce, deviens "hôtesse de caisse". Ce terme me fait penser aux "techniciens de surface". Malgré tout le respect que je leur porte (Dieu sait combien leur job est pénible), ils passent le balais et nettoient les wc. Tout technicien que soit leur titre.

Donc oui, vas-y. Mais si tu sais additionner comme tu sais écrire, tes erreurs de caisse te seront fatales. Fataux? Non, fatales puisque une erreur...

Minuit, cerveau à zéro !

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Il était une fois, une hôtesse de caisse...
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